5 genres de films d’horreur culte à voir pour se faire peur la nuit d’Halloween
Explorez le cinéma selon vos préférences
Découvrez la toute nouvelle expérience dédiée aux passionnés de cinéma : un moteur de recherche intelligent, des expériences exclusives, des contenus inédits et personnalisés.
Créez gratuitement votre compte pour bénéficier des Privilèges We Love Cinéma!
Quoi de mieux pour célébrer la fête des morts qu’une soirée film d’horreur entre amis ? Encore faut-il se mettre d’accord sur le film : gore, psychologique ou hyperréaliste, la terreur a de nombreux visages. Décryptage de 5 genres cinématographiques qui ne vous laisseront pas dormir en paix.
Le film d’exorcisme
Genre incontournable du cinéma d’horreur, le thème de l’exorcisme a inspiré de nombreux réalisateurs. The Ring, The Grudge et des dizaines d’autres films plus ou moins fameux mettent en scène des esprits maléfiques qui tentent de s’emparer d’un être cher ou d’un objet par vengeance ou par plaisir. Dans le très bon The Conjuring (et son spin-off Annabelle), une maison entière est possédée par des esprits qu’il faut à tout prix exorciser. Pour y parvenir, la recette du genre est souvent la même : faire venir un prêtre ou quelqu’un capable de comprendre la malédiction, puis réciter quelques paroles sacrées avec de l’eau bénite (en option) en direction de la personne ou de la chose possédée. Même quand le diable semble avoir quitté les lieux, il est recommandé de vérifier les armoires et sous le lit, par prudence… Au fond, ces scénarios récents s’inspirent d’une œuvre cent fois égalée mais jamais imitée : L’Exorciste de William Friedkin, sorti en 1973. Véritable traumatisme, à la fois pour les spectateurs de l’époque et pour les acteurs qui l’ont tourné, le film reste aujourd’hui frappant de réalisme. Frissons garantis !
Le found footage
Comme toutes les formes de cinéma d’horreur, le principe du found footage (littéralement : « enregistrement retrouvé ») repose sur un scénario quasiment connu à l’avance. Dans celui-ci, une bande vidéo est trouvée par hasard. Souvent filmé caméra à l’épaule pour un rendu plus réaliste, ce genre a été popularisé par Le Projet Blair Witch, qui reste régulièrement cité parmi les films les plus terrifiants de tous les temps. Qui peut encore se promener en forêt sans y penser... ? Depuis, nombreux sont les films qui ont tenté l’expérience avec plus ou moins de réussite. Si la série des Paranormal Activity continue de fonctionner et le récent Sinister était très réussi dans son genre. Un film espagnol a particulièrement choqué les cinéphiles : REC, du réalisateur Jaume Balaguero. Dans l’obscurité et en perpétuel mouvement, ponctué de jump scare (procédé de réalisation visant à faire sursauter de frayeur le spectateur) très bien amenés grâce à l’effet direct live, REC peut vous faire tomber de votre siège. On a la sensation de subir le film plus que de le regarder. Le found footage est idéal pour une soirée d’Halloween avec des amis, dans une maison sombre où trainent encore de vieilles cassettes VHS…
Le film de monstres
Aliens et monstres venus d’un autre monde effraient le public depuis les débuts du cinéma. De La créature du lac noir au Loup garou de Paris, on aime se faire peur à l’idée qu’un virus nous transforme en morts-vivants comme dans 28 jours plus tard, ou bien de se retrouver enfermé dans des grottes souterraines renfermant des créatures dont on ne peut même pas se figurer l’existence. L’inconnu effraie, car nous l’imaginons imprévisible et dangereux. Comment échapper à un extraterrestre dont on ne sait rien ? D’ailleurs, peut-être se cache-t-il parmi nous ? Si ces questions vous fascinent, jetez-vous sur The Descent. En espérant que vous ne soyez pas claustrophobes, car c’est voyage sous terre que nous vous proposons, dans l’obscurité complète. Suivez une expédition de spéléologie pas comme les autres, qui vous fera sursauter à coup sûr.
La terreur psychologique
La peur est un sentiment très personnel. Certaines personnes ne supportent pas la vue de monstres hideux, d’autres sont plus sensibles à la folie humaine et à la terreur psychologique, plus sournoises. Ce genre s’appuie sur une ambiance oppressante, dérangeante, mais paradoxalement familière. Sixième sens, de M. Night Shyamalan avec Bruce Willis, a ainsi admirablement joué avec les nerfs de millions de personnes : l’angoisse monte devant ce film qui prend son temps et montre finalement très peu de scènes d’horreur. Il est inspiré, comme beaucoup d’autres, du chef-d’œuvre de Stanley Kubrick The Shining. Une référence pour tout un genre. La performance de Jack Nicholson est inimitable, tout comme le malaise que l’on ressent à chaque mouvement de caméra dans cet hôtel désert. Savant mélange d’images gores et de schizophrénie parentale, l’adaptation du livre Stephen King reste traumatisante, plus de 30 ans après sa sortie. Alors, êtes-vous prêt(e) à venir jouer « avec Danny » ?
Les films gores
À Halloween, pour ne pas se faire trop de nœuds au cerveau, on peut aussi avoir envie de regarder des films sanglants, quitte à ce qu’ils soient un peu absurdes. Le gore est le genre parfait pour se lancer un défi entre amis et s’écœurer sans trop se prendre au sérieux. Du nanar assumé Sharknado au film culte Massacre à la tronçonneuse, le sang coule à flots ! La franchise Saw a très bien joué cette carte. Les tortures mentales et physiques se succèdent tout au long des huit films de la saga, pour un résultat rouge à souhait.
Bonus : Les clowns (et tous les personnages masqués…)
À cause de réalisateurs comme Tommy Lee Wallace et de son film Ça - il est revenu (1990), des générations entières d’enfants ont été terrorisées par les clowns, qui en sont presque devenus un genre à part. Ils sont le symbole parfait d’Halloween : derrière leur maquillage, qui se cache vraiment ? Il suffit d’allumer sa télévision pour constater que le clown fait toujours recette : la nouvelle saison d’American Horror Story met en scène un nouveau clown psychopathe qui hantera vos nuits. Le succès de la série est tel que la production a été poursuivie par des associations de clowns, qui leur demandent de cesser d’encourager la coulrophobie. Peine perdue, ce maquillage rouge et blanc restera un traumatisme ancré dans l’imaginaire collectif. Car ce qui dérange tellement chez ces faux amis des enfants, c’est leur capacité à exploiter notre innocence et leur anonymat pour mieux nous piéger. Voilà pourquoi les meurtriers derrière des masques ont rencontré de tels succès. Scream, Halloween, Massacre à la tronçonneuse, Vendredi 13… La liste est longue et augure de nombreuses soirées cauchemardesques.
Et si vous cherchez plus d’idées pour vous faire peur entre amis ou en solo (à vos risques et périls), faites un tour sur notre Cinematcher. Il trouvera en un instant le film ou la série qu’il vous faut !
@AnaBerno
Explorez le cinéma selon vos préférences
Découvrez la toute nouvelle expérience dédiée aux passionnés de cinéma : un moteur de recherche intelligent, des expériences exclusives, des contenus inédits et personnalisés.
Créez gratuitement votre compte pour bénéficier des Privilèges We Love Cinéma!