Cocktail : Comment faire un bon James Bond ?
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James Bond n’est pas qu’un personnage, c’est une série de films à succès. Très grand succès. La Franchise James Bond est la 4e la plus lucrative de l’histoire du cinéma derrière le trio indétrônable Marvel, Star Wars, Harry Potter. Et pour arriver à une telle réussite, il y a une recette très précise à suivre. Découvrez le cocktail “secoué, mais pas agité” pour faire un bon James Bond. Et ça fait presque 60 ans que ça marche
Pour faire un bon James Bond, il faut… un générique épique
Initialement prévue pour avril 2020, la sortie du dernier James Bond : No Time To Die, a été reportée suite à l’épidémie de Covid-19 qui touche cruellement le monde. Il faudra donc encore patienter pour découvrir le générique du 25e opus. Et comme à chaque fois, il sera très attendu et scruté.
Car un James Bond sans son générique d’intro (ou d’outro parfois comme dans Skyfall), ça n’existe pas. Première brique posée de la construction cinématographique des oeuvres de Ian Fleming, le Gun Barrel (barillet de pistolet) est le premier élément auquel on doit penser quand on fabrique un James Bond. Il a été imaginé, créé et conçu par Maurice Binder de 1962 à 1989. Puis ce sont ensuite les images de synthèse qui ont repris le dessus. Et à chaque fois, c’est James Bond qui se retourne après quelques pas pour tirer vers l’écran. Mythique.
Tout comme la musique. Le fameux James Bond Theme est incontournable de la franchise. Un cadeau concocté par Monty Norman et réarrangé par John Barry. Très souvent réutilisé dans les films, il se distingue désormais de la BO classique qui accompagne chaque nouvel opus. Et là, les chanteurs se bousculent pour pouvoir être l’interprète du “générique de James Bond”. Avec une mention spéciale pour Adèle, auréolée d’un Oscar de la meilleur chanson originale pour Skyfall en 2012. Une première statuette depuis 1966 pour James Bond. Imitée trois ans plus tard par Sam Smith. Nul doute que Billie Eilish peut suivre ces glorieux aînés.
Exemples : Goldfinger de Shirley Bassey (1964), Live and Let die de Paul McCartney & The Wings (1973), Goldeneye de Tina Turner (1996), Skyfall d’Adèle (2002), Writing’s on the wall de Sam Smith (2015)
Pour faire un bon James Bond, il faut… un acteur charismatique
Evidemment, James Bond ne serait rien sans.. James Bond. Et pour cela, il faut répondre à quelques critères bien précis, établis et régis par Albert Broccoli, le producteur éternel de la saga.
Pour interpréter le héros de Ian Fleming, il fallait absolument un acteur issu du Commonwealth. Et historiquement, cela a toujours été respecté. Sean Connery est écossais, George Lazenby est australien, Roger Moore est anglais, Timothy Dalton est gallois, Pierce Brosnan est irlandais et Daniel Craig anglais. Être brun et grand est également un critère. Bien que Daniel Craig soit… blond. Et bien entendu un homme. Mais le futur nous indiquera peut-être quelques changements sur ce dernier point. La rumeur faisant état que le matricule 007 est porté par une femme (Lashana Lynch) dans le dernier opus No Time To Die… Autant de nouveaux éléments qui laissent songeur pour le futur de James Bond...
Mais s’il y a bien un élément qui ne détonnera jamais, c’est l’élégance du héros. Toujours tiré à quatre épingles (même en pleine course-poursuite), James Bond est aussi et avant-tout une gravure de mode. Du costume deux boutons de Myfair de Sean Connery jusqu’aux silhouettes ultra cintrées Tom Ford de Daniel Graig, en passant par le pantalon “patte d’éléphant” de Roger Moore et les ensembles Briony italiens de Brosnan, James Bond, c’est toujours la classe.
Exemples : Roger Moore (7 films), Sean Connery (6 films), Daniel Craig (5 films), Pierce Brosnan (4 films), Timothy Dalton (2 films), George Lazenby (1 film)
Pour faire un bon James Bond, il faut… des gadgets atypiques
Voitures, mallettes, téléphones, montres, jet-pack, stylos, briquets ou encore… bâtons de ski ! En tout, c’est près de 200 gadgets qui ont été imaginés, créés, et qui ont (souvent) fonctionné pour la saga. Tous ces éléments sont le fruit de l’imagination de Q et de toute la division de recherche et développement du MI-6, le service de renseignement britannique.
Au départ très sommaires, les gadgets sont devenus un passage obligé dans chaque épisode où l’on y trouve à chaque fois performance, mais aussi une pointe d’humour, très british où l’on assume même l’échec et la surenchère. Certains, complètement fous à l’époque, sont devenus aujourd’hui une réalité : l’Apple Watch (L’espion qui m’aimait, 1977), le jet pack (Opération Tonnerre, 1965) ou encore tout simplement le GPS (Goldfinger, 1964).
Les opus les plus pantagruéliques en terme de gadgets restant sans doute Goldfinger et Demain ne meurt jamais. Mais avec le temps, ils sont devenus de moins en moins présents… car pour beaucoup déjà existants. Le but d’un gadget est de faire rêver, mais qui rêve aujourd’hui d’un GPS, d’une montre qui reçoit des messages ou encore d’un téléphone ?
Exemples : Le parachute de la BMW Z3 de Goldeneye (1996), l’Aston Martin Vanquish V12 invisible de Meurs un autre jour (2002), les lunettes à rayons X (pour voir sous les vêtements) du Monde ne suffit pas (1999), des bâtons de ski armés de L’espion qui m’aimait (1977)
Pour faire un bon James Bond, il faut… un méchant iconique
“A vaincre sans périls, on triomphe sans gloire”. Cette maxime du Cid ne saurait être plus appropriée aux différents épisodes de James Bond. Si le héros est aussi légendaire, c’est parce que ses opposants le sont au moins tout autant. Comme dans Star Wars, le “gentil” ne peut exister que s’il a un “méchant” à sa hauteur, un équilibre dans la force.
Et Ian Fleming, l’écrivain, a su créer toute une panoplie de bad guys. Dans la lignée des grands méchants du cinéma, le Requin, l’homme au pistolet d’or ou encore le Chiffre résonnent dans la tête de tous les cinéphiles. Leur point commun ? Une volonté de dominer le monde que l’agent 007 se doit de sauver… à n’importe quel prix. Et James use de son droit de tuer : 15 victimes par film en moyenne.
En tout et pour tout, ils sont une centaine (104 pour être précis) a avoir croisé 007. Et ce méchant peut prendre plusieurs apparences. Pas forcément besoin d’être une montagne de muscles comme Requin (et les 218cm de Richard Kiel), il peut aussi être un cerveau comme le Dr. No (Joseph Wiseman), un énigmatique stratège comme le Chiffre (Mads Mikkelsen)… ou il peut être encore une femme comme la mystérieuse May Day (Grace Jones) ou la sensuelle Xenia Onatopp (Famke Janssen).
Exemples : Auric Goldfinger (Goldfinger - 1964), Francisco Scaramanga (L’homme au pistolet d’Or - 1974), Raoul Silva (Skyfall - 2002)
Pour faire un bon James Bond, il faut… une james bond girl magnifique
Évidemment, faire un James Bond sans femme est impensable. Dans chaque épisode, chaque film, la femme joue un rôle prépondérant. Qu’elle soit en détresse, amante, espionne, amie ou ennemie, la James Bond Girl marque les esprits et est devenue avec le temps presque aussi célèbre que l’espion.
Et la première à avoir fait naître la “vocation”, c’est Ursula Andress. Nymphe parmi les nymphe, son bikini doré et sa sortie de l’eau, hommage à la naissance de Vénus de Botticelli, ont laissé pantois le monde entier en 1962 dans le premier opus contre Dr. No. Le mythe était né (et joliment copié par Halle Berry dans Meurs un autre jour en 2002).
Notons une mention spéciale pour la France qui compte plus d’une dizaine de représentantes (de Claudine Auger dans Opération Tonnerre en 1965 à Léa Seydoux dans No Time To Die en 2020)
Mais, pour son créateur Ian Fleming, la James Bond Girl est une “femme idéale (qui) doit savoir faire la sauce béarnaise aussi bien que l'amour. Il faut aussi qu'elle soit douée de tous les petits talents de société habituels. Des cheveux d'or. Des yeux gris. Une bouche à damner un saint. Un corps parfait. Et naturellement un grand sens de l'humour, de l'élégance, et une dextérité convenable aux cartes”. Avec le temps, cette vision de la femme, même sous le ton du personnage, semble tout de même assez réductrice. Et les personnages féminins se font de plus en plus forts… jusqu’à devenir même la boss de 007 (M par Judi Dench de 1995 à 2012).
Tout cela évoque un James Bond dans un monde particulièrement hétérocentré, mais qui sait, avec le temps cela évoluera peut-être. D’ailleurs des prémices se sont déjà glissés. Souvenez-vous du dialogue sulfureux de Skyfall entre Bond et Silva : "Qu'est-ce qui vous fait croire que c'est ma première fois?". Ambigu à souhait.
Exemples : Ursula Andress (James Bond contre Dr. No - 1962), Jane Seymour (Vivre et laisser mourir - 1973), Carole Bouquet (Rien que pour vos yeux - 1981), Kim Basinger (Jamais plus jamais - 1983), Sophie Marceau (Le monde ne suffit pas - 1999) ou encore Eva Green (Casino Royale - 2006)
Pour faire un bon James Bond, il faut… un lieu fantastique
Enfin, vous ne pouvez pas réaliser un bon James Bond en restant chez vous. James Bond est international, et il voyage beaucoup… vraiment beaucoup. D’ailleurs le premier épisode de la franchise a été tourné en grande partie en Jamaïque et en studios en Angleterre. Envie d’exotisme ? Non, juste une question de budget. Tourner dans un seul lieu a drastiquement réduit les coûts.
Depuis, l’agent 007 s’est bien rattrapé. Il a voyagé sur les 5 continents principaux… et même dans l’espace (Moonraker en 1979). Les seuls lieux qui manquent à son palmarès sont l’Océanie, une grande partie de l’Afrique sub-saharienne, les pays du Golf… et la Scandinavie. Au total, c’est près de 49 pays visités pour l’agent britannique en 25 films… soit 2 par film en moyenne. Un bilan carbone plutôt raisonnable finalement.
Pour faire un bon James Bond, il faut… une punchline emblématique
Et la plus célèbre de tous étant : “Je m’appelle Bond… James Bond”.
Voilà, maintenant vous pouvez faire votre James Bond tout seul à la maison, vous avez tous les ingrédients...
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