Coup de projecteur sur des destins d’enfants extraordinaires
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Parfois la réalité dépasse la fiction. Certaines histoires d’enfants sont tellement extraordinaires que le cinéma les porte à l’écran sans en changer une virgule. D’autres fois au contraire, c’est la magie du cinéma qui change le cours du destin d’enfants qui sont retrouvés par un coup du hasard devant la caméra. Silence. Action. Ça tourne.
Capharnaüm (Nadine Labaki - 2018)
Dans Capharnaüm, Zain - le héros du film franco-libanais de Nadine Labaki - n’a que 12 ans. Douze ans seulement et une rage de vivre qui le fait fuir de son quartier misérable de Beyrouth, loin de ses parents qui le négligent et contre lesquels il veut porter plainte. Au fil de ses déambulations, ce gamin sans papiers va se lier d’amitié avec une réfugiée éthiopienne et son bébé, avant d’être jeté en prison pour avoir estropié le mari de sa sœur, mineure, tombée enceinte trop jeune.
Pour réaliser ce film récompensé du prix du jury à Cannes, Nadine Labaki a jeté son dévolu sur des acteurs non professionnels repérés dans la vie, parmi lesquels le jeune héros. Si la profondeur de son jeu peut laisser penser qu’il a pris des cours de comédie, Zain (son vrai prénom dans la vie) est un réfugié syrien arrivé au Liban à l’âge de 7 ans qui a grandi dans des conditions pires que celles montrées à l’écran. Depuis la sortie de Capharnaüm, ce préadolescent a réussi à mettre de l’ordre dans sa vie. Il a déménagé avec sa famille en Norvège et réalisé son rêve : aller à l’école.
Cours sans te retourner (Pepe Danquart, 2014)
Cours sans te retourner relate l’histoire de Srulik, un garçon juif polonais de 8 ans qui parvient à s’enfuir du ghetto de Varsovie en 1942. Pour échapper aux Nazis qui sont sur ses traces, cet enfant n’aura qu’une option : oublier son nom, dissimuler son identité religieuse et errer de village en village à la recherche de menus travaux pour survivre jusqu’à la fin de la guerre.
Fidèle adaptation du best seller éponyme écrit en 2000 par l’écrivain Uri Orlev, ce film s’inspire de la vie de Yoram Friedman dont la vie a basculé lorsqu’il n’avait que 5 ans, avec l’occupation nazie. Après plusieurs années d’errance, ce garçon juif polonais a été retrouvé par une organisation juive et transféré dans un orphelinat. Sa scolarité s’est poursuivie en Pologne où il a fait de brillantes études avant de s’envoler pour Israël. Là-bas, il a retrouvé sa sœur qu’il n’avait pas vu depuis 30 ans. A la fin du film, le réalisateur Pepe Danquart a voulu lui rendre hommage en le montrant avec sa famille au complet : sa femme, ses deux enfants et ses six petits enfants.
Slumdog Millionaire (Danny Boyle et Loveleen Tandan - 2009)
Slumdog Millionaire (littéralement “chien de bidonville”) raconte l’histoire de trois enfants des rues - Jamal, Salim et Latika - qui tentent de survivre à la misère, en Inde. Leurs pérégrinations les mènera sur les chemins de la mendicité et du gangstérisme avant de terminer en magnifique apothéose : à 18 ans, Jamal empoche 20 millions de roupies lors de la version indienne de l'émission Qui veut gagner des millions ? et finit par retrouver Latika dont il a perdu la trace depuis des années. Le couple scellera ses retrouvailles par un baiser digne des meilleurs films bollywoodiens.
Les petits acteurs qui jouent Jamal (Azharuddin Mohammed Ismail) et Latika (Rubina Ali) enfants dans cette fiction multi-oscarisée n’ont pas eu besoin de simuler beaucoup. Ces deux enfants indiens sont en effet des gamins des rues de Bombay. Mais à l’instar de Zain dans Capharnaüm, le cinéma leur a souri. Après la destruction du bidonville illégal dans lequel ils vivaient, ils ont pu aller habiter dans une maison à la demande de Danny Boyle et du producteur du film.
Lion (Garth David – 2017)
Lion retrace le parcours de Saroo, un petit garçon de 5 ans né dans une famille très pauvre qui, par un coup du destin, se retrouve à des milliers de kilomètres de chez lui, perdu dans l’immense ville de Calcutta. Après des mois d’errance, il finit dans un orphelinat où il est adopté par un couple d’Australiens. Vingt-cinq ans plus tard, Saroo n’a rien oublié. Armé de quelques souvenirs, il entreprend des recherches pour renouer avec son passé.
Ce film lauréat de plusieurs festivals est l'adaptation du roman autobiographique Je voulais retrouver ma mère de Saroo Brierley. Cet auteur australien d’origine indienne a perdu puis retrouvé sa famille dans les conditions racontées par le long-métrage de Garth David. Les « vraies » retrouvailles ont eu lieu le 12 février 2012 dans le petit village de Ganesh Talal, après cinq années de recherche. Une happy end comme on n’en voit pas qu’au cinéma !
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