Deauville 2022 et le triomphe d’Aftersun : une 48e édition sous le signe de la jeunesse
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La 48e édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville s’est achevée ce dimanche 11 septembre 2022. Premiers films, nouveaux visages, stars mythiques : retour sur l’histoire de l’événement qui a fait de Deauville un haut lieu de cinéma et sur une édition tournée vers l’avenir.
De ville romantique à vitrine du cinéma américain en Europe
Depuis longtemps liée au cinéma, la ville côtière normande a accueilli de nombreux tournages. En 1966, c’est Un homme et une femme de Claude Lelouch qui révèle au monde le romantisme de Deauville et participe à sa renommée internationale. Le Festival de Deauville voit le jour en septembre 1975, sous l’impulsion de Lionel Chouchan et André Halimi, avec l’appui du maire de l’époque, Michel d’Ornano et de Lucien Barrière, fondateur du groupe portant son nom. L’objectif : promouvoir la diversité du cinéma américain à travers les productions hollywoodiennes et indépendantes.
D’abord dénué de compétition, le Festival décerne depuis 1995 un palmarès dédié uniquement aux films indépendants. Pi de Darren Aronofsky, Take Shelter de Jeff Nichols ou encore Whiplash de Damien Chazelle : de nombreux films qui ont marqué l’histoire du cinéma sont passés par Deauville.
Le passage de l’enfance à l’âge adulte
Thématique récurrente de cette 48e édition, le passage de l’enfance à l’âge adulte est notamment au cœur de l’émouvant premier long-métrage de Charlotte Wells, lauréat du Grand Prix. Déjà remarqué au Festival de Cannes, Aftersun relate la relation d’un jeune père (Paul Mescal) avec sa fille de onze ans (Frankie Corio) et son évolution vingt ans plus tard.
De l’enfance à l’adolescence, entre rêves et tourments : les cinéastes américains de demain puisent leur inspiration dans la jeunesse. Dans War Pony de Riley Keough et Gina Gammell, vainqueur ex aequo du Prix du Jury et du Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation, on suit deux adolescents qui tentent de survivre dans la misère d’une réserve amérindienne. Dans Emily The Criminal de John Patton Ford (Prix du Public de la ville de Deauville), une jeune femme tombe dans la déliquance pour rembourser sa dette étudiante. Le palmarès complet du jury présidé par Arnaud Desplechin est à retrouver ici.
Rendez-vous dans les salles et sur les plateformes
Plusieurs films projetés au Festival de Deauville 2022 n’ont pas encore de date de diffusion prévue en France : il faudra s’armer de patience pour les découvrir. Certains d’entre eux seront diffusés sur les plateformes de streaming : c’est le cas de Blonde, le biopic d’Andrew Dominik avec Ana De Armas dans le rôle de Marilyn Monroe, qui sortira le 28 septembre sur Netflix. Mubi étant le distributeur d’Aftersun de Charlotte Wells, le long-métrage pourrait être diffusé sur la plateforme avant de sortir en salles.
Ce mois-ci dans les salles de cinéma, nous pourrons retrouver Don’t Worry Darling d’Olivia Wilde avec Florence Pugh et Harry Styles le 21 septembre, ou encore le très attendu vainqueur de la Palme d’Or 2022 : Sans Filtre de Ruben Östlund le 28 septembre.
Marie Serale | @marie_serale
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