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Décryptage
Les dossiers We Love Cinema
César 2023 : pleins feux sur La Nuit du 12
Concise (parfois un peu trop) et rythmée (par la présence de pas moins de 9 maîtres et maîtresses de cérémonie) c’est sous contrôle (ou presque) que s’est déroulée la 48ème cérémonie des César ce vendredi 24 février 2023 à l’Olympia. Outre sa dimension politique et sa propension au divertissement, concentrons-nous sur l’analyse du palmarès de cette 48ème édition. Cette année 2022 nous aura offert un très bon cru de films français, avec notamment la récurrence de sujets forts et nécessaires portés à l’écran par des talents qui, récompensés ou non, laissent entrevoir un avenir lumineux pour le septième art à la française.
Divertimento, tout pour la musique
Pantin, 1995 : Zahia et Fettouma Ziouani, deux sœurs jumelles de 17 ans, vivent pour la musique. L’une veut devenir violoncelliste professionnelle, l’autre se rêve cheffe d’orchestre. Trois ans plus tard, Zahia fonde et dirige l’orchestre Divertimento, rassemblant des musiciens de Paris et de Seine-Saint-Denis. Fettouma, quant à elle, est une grande violoncelliste solo. C’est l’histoire d’une vocation et du long chemin initié par la passion, le travail, la persévérance et les convictions pour embrasser leur plus grand rêve.
ÉPISODE 17 – Le plan-séquence fou des Fils de l’homme
La scène : En route pour rejoindre un repère d’activistes politiques, Theo Faron et les cinq passagers d’une voiture sont pris en embuscade au milieu d’une forêt.
Empire of Light : le cinéma comme un refuge
Empire of Light, nouveau film du réalisateur Sam Mendes, est à la fois une pure œuvre de son auteur, et un exemple de plus d’un cinéma qui parle de cinéma, et de l’expérience particulière de la salle. Un sujet plus présent dans les films ces dernières années, et plus important que jamais. Explications.
De Whiplash à Babylon : les héros icariens de DAMIEN CHAZELLE
Andrew, Mia, Sebastian, Neil, Nellie… Les personnages du cinéma de Damien Chazelle viennent à première vue d’époques et de milieux différents. Mais qu’ils soient du Los Angeles des années 20, au Hollywood notre ère contemporaine, en passant par l'Amérique de la course à l’espace, ces héros et héroïnes partagent pourtant une chose : leur obsession. Celle qui fait vibrer autant qu’elle consume. Explications.
De Thibaud Gomès-Léal pour We Love Cinema
Babylon, une fresque titanesque sur la grandeur et la démesure du cinéma
On parle souvent d’hommage au cinéma lorsqu’un réalisateur désigne le septième art comme élément central de son film. Avec Babylon, Damien Chazelle hurle au monde entier un amour dévorant pour le cinéma, à travers une fresque titanesque des origines de cette industrie monumentale, spectaculaire et cruelle, où les rêves côtoient les cauchemars. Plus qu’un hommage, c’est un véritable cri du cœur, une plongée dans la folie créatrice et dévastatrice du Los Angeles de la fin des années 1920, quand le cinéma est passé d’une foire bouillonnante à un art glamour.